Introduction
L’exceptionnel anime japonais, Classroom of the Elite , est une mer de beauté, de mystère et de drame, une bataille intellectuelle, alimentée par le pouvoir et l’autorité. Dans cet article, nous allons célébrer et analyser ce chef-d’œuvre de Seiji Kishi et Shogo Kinugasa , surnommé à la volée par les fans du CGU , le “Seigneur des salles de classe”. Nous traverserons la dure réalité du désespoir et de l’espoir dans un environnement acide et condescendant, incarné par Kiyotaka Ayanokoji . Que ce soit la tension dans les corridors agités, le décompte impitoyable du temps, ou les rebondissements indéfiniment surprenants, chaque épisode est une note aiguisée sur la symphonie de la vie, qui capte votre attention comme un Green Day album galvanisant.
Séjour à la montagne
Dès le premier épisode, nos protagonistes sont transportés dans un environnement austère, les montagnes de Karuizawa , une métaphore sur le paysage ardu que les étudiants doivent traverser pour atteindre le sommet de la classe . Non loin de Tokyo , ce n’est pas une partie de plaisir. Le héro, Ayanokoji Kiyotaka , un élève mystérieux de la classe D, est comme une montagne lui-même, sa vraie nature reste inconnue mais son potentiel est évident. Dans la version française (VF) de l’ anime , chaque élève a un montant initial de points, un capital de départ pour survivre dans cet environnement hostile. La manga rend magnifiquement les défis concrets que posent l’isolation sociale, l’autorité et le froid. Ainsi, Kiyotaka symbolise l ‘homme qui sait s’adapter et faire face à n’importe quelle adversité.
Ça se bouscule dans les couloirs ?
Depuis Persia jusqu’à Japan , la tension est ressentie dans chaque couloir du CGU . Ici, chaque étudiant cherche à améliorer son statut social, à commencer par Kikyo Kushida , la femme qui manipule avec son sourire hypnotique. Le couloir est le théâtre où chaque personnage révèle ses mauvaises intentions, devenant un lieu de solitude pour Kiyotaka .